Dimanche 25 février, j’ai assisté au dernier jour de l’expo « Mali Twist » à la Fondation Cartier, à Paris.
La Fondation Cartier a souhaité rendre hommage à Malick Sidibe, ce grand photographe surnommé « l’oeil de Bamako« , suite à son décès au mois d’avril 2017.
Il était considéré comme l’un des photographes, le plus célèbre du Mali.
Il a ouvert son studio à Bamako en 1958, et s’est fait connaître pour son style photographique. Il aimait donner vie à ses sujets, en « jouant » avec les positions.
Il a reçu plusieurs récompenses, on retiendra les deux dernières : Prix Infinity pour l’ensemble des réalisation (Centre International de la Photograhie) à New York en 2008 et le World Press Photo award (Prix du premier prix, Arts et Spectacles) en 2010.
De nombreux clichés inédits, retrouvés dans ses archives ont contribué à la mise en place de cette exposition, qui dévoile son travail : il nous montre, entre autres, la vitalité de la jeunesse bamakoise dans les années 60.
A travers ses clichés (tous en noir et blanc), on plonge dans son univers avec les tenues de l’époque, les coiffures et les inspirations musicales. Par exemple, les jeunes hommes aimaient être photographiés avec le disque de leur idôle, ou porter une tenue ou accessoire qui y faisait référence.
Il avait cette facilité d’approcher les « jeunes », qui lui faisaient confiance. Ils les photographiaient pendant les soirées, montrant souvent des couples dansant sur de la musique rock ou twist.
Malick SIDIBE travaillait aussi dans son studio, dans le quartier de Bagadadji, au cœur de Bamako où il réalisait les portraits photos, les photos de famille ou d’amis.
Deux oeuvres du peintre Jean-Paul Mika, un peintre d’origine congolaise, ont été exposées. JP Mika y peint des personnages « sapés »sur des fonds à motifs (ici fleuris), rappelant les photos prises en studio dans les années 60.
Il rend hommage à Malick Sidibe avec ces deux toiles, inspirées de ses photographies.
La Fondation Cartier a su nous faire voyager à travers cette exposition d’environ 250 photos et un très beau documentaire « DOLCE VITA AFRICANA » de Cosima Spender, sur le photographe et son travail au quotidien.
J’ai vraiment apprécié decouvrir le Mali des années 60, via le regard de cet homme, et les jolis tableaux de JP MIKA.
Cela m’a rendue nostalgique du Mali d’antan.
Voici quelques clichés :
- Un homme et son béret. Crédit : M. Sidibe
- Une femme peuhle. Crédit : M; Sidibe
- Une jeune fille. Crédits : M. Sidibe
- Un homme et sa moto en 1975. Crédit : M. Sidibe
- Deux jeunes filles. Crédit : M. Sidibe
- Un homme prenant la pose. Crédit : M. Sidibe
- Un homme. Crédit : M. Sidibe
- Une famille en moto en 1962. Crédit : M. Sidibe
- Un homme en costume. Crédit : M. Sidibe
- L’homme à la sacoche. Crédit : M. Sidibe
- Soirée dansante le 14 février 1964. Crédit : M. Sidibe
- Oeuvre JP Mika
- Oeuvre JP Mika
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Le black & white à l’honneur et toute la splendeur d’une époque 🙂 Wouahooo trop bien ton post !!! Merci aussi pour la découverte, Malick SIDIBE devait être un grand artiste pour photographier autant d’humanité !!!
J’en suis certaine, vive le noir & blanc .